12 millions de GPS devraient être vendus cette année en Europe. Le GPS est le "global positioning system ».
D’abord, c’est très tendance. Ensuite, ça peut être très pratique, ne serait-ce que pour trouver son chemin. Enfin, les enjeux en terme d’avenir des transports, de sécurité, de mobilité, d’aviation civile, de transports ou de gestion de flottes de véhicules sont énormes. Ce n’est donc pas qu’un gadget. L’obsession localisatrice n’est pas qu’une mode, même si… c’est quand même un peu une mode.
Le "GPS européen" à nouveau dans la course
GPS est un système américain, créé par le département de la défense, donc géré par l’armée américaine. L’Europe ne pouvait tolérer ça longtemps. Elle a lancé son projet Galileo.
Ce projet est géré par l’Agence spatiale européenne, donc également par la Suisse. Mais c’est un projet qui peine à voir le jour ; on le donnait même, il y a peu, pour mort.
Rebondissement en fin de semaine dernière: les Vingt-Sept se sont mis d’accord sur les financement des 2,4 milliards d’euros nécessaires au projet : 30 satellites sont prévus, premiers services en 2012 si tout va bien… en même temps que la nouvelle génération GPS, qui devrait avoir une précision inédite, au mètre près. Le projet industriel devrait être adopté par les ministres européens des transports qui se réunissent jeudi.
Tous localisables: dangereux ?
D’ici peu, tous les terminaux mobiles en vente proposeront un système de localisation, comme l’iPhone ou les Blackberry. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes et générer quelques inquiétudes. Internet fourmille de rumeurs: la NSA archiverait des données de positionnement des utilisateurs. Bref, de quoi (re)devenir paranoïaque ?
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