(émission du 31.10.08) Daniel Craig tournant un scène du dernier James Bond à Sienne en Italie [Reuters]C’est l’événement cinématographique de la semaine: le nouveau James Bond est arrivé. Le dernier opus, réalisé par le suisse Mark Forster, sort le 7 novembre. Et le succès devrait être, une fois de plus, au rendez-vous. La mécanique est bien huilée, et le succès semble immuable: car James Bond, c’est une affaire qui marche. Très fort. La plus grande saga de la deuxième moitié du XXe siècle: plus de 40 romans, 22 films. Et quatre milliards de dollars de revenus…
Les années passent, le succès reste. Avec toujours la même recette: de belles femmes, une mission, un méchant, du luxe, une pointe d’humour british… et beaucoup d’absurdités! Comment cette formule fait-elle pour durer? Quelle est la recette du succès? Ce succès est-il éternel… comme les diamants?
James Bond héros mythique, donc. Pourquoi ? Visiblement, même dans les moments creux, on a toujours su réinventer le mythe. Celui-ci a la capacité de s’adapter à toutes les modes… Dernière en date, dit-on, l’écologie… Bond renoncerait même au luxe, à la propreté, et… aux femmes.
Bond peut-il devenir politiquement correct?
Cela dit, Bond peut-il résister à la crise économique?
Car un des imprévus dans la machine bien huilée de l’industrie du film, c’est la crise financière. Et celle-ci peut avoir de sérieuses conséquences sur Hollywood: d’une part pour le financement des films. Mais aussi dans le mode de consommation des spectateurs. Allons-nous, vous et moi, renoncer à quelques plaisirs de divertissement de type cinéma dans les années à venir?
Intervenants:
- Lionel Baier, réalisateur et professeur de cinéma à l’ECAL
- Thierry Spicher, producteur, fondateur de Box Productions et membre de la Commission fédérale du cinéma
- Antoine Duplan, critique cinéma à l’Hebdo
- Stéphane Koch, conseiller en gestion stratégique de l’information
Grand 8, page de l’émission: [lien]