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Stephane K
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Accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans: Accompagner plutôt qu'interdire
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Source M Le Média

BRIEFING DOCUMENT du podcast audio: 

Introduction

Ce document synthétise les informations clés provenant des différentes sources fournies, concernant la problématique de l’utilisation des réseaux sociaux par les mineurs, et les approches envisagées en Suisse pour y faire face. Il aborde les arguments pour et contre les restrictions d’accès, l’importance de l’éducation numérique, et les pistes de solutions technologiques et pédagogiques.

1. Contextualisation et constats

  • Préoccupation croissante: Les élus suisses romands, allant de la gauche radicale à l’UDC, expriment une inquiétude commune face aux « effets potentiellement néfastes » des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes (RTS.ch).
  • Impact psychologique: Les réseaux sociaux sont accusés de favoriser la « déstructuration psychologique », la perte d’estime de soi, et d’attiser les conflits (RTS.ch). Ils sont perçus comme une échappatoire qui pousse à la « dissociation du monde réel » (RTS.ch).
  • Absence de régulation: L’expression « les vannes sont complètement ouvertes » (RTS.ch) souligne le manque de règles claires concernant l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.

2. Propositions et débats

  • Motion intercantonale: Sept députés romands ont déposé une motion dans les parlements cantonaux pour demander des lois visant à « protéger les mineurs en âge de scolarité obligatoire des effets néfastes » des réseaux sociaux (RTS.ch, « Suisse quid de la limite d’âge »). La tranche d’âge 13-16 ans est particulièrement ciblée (RTS.ch).
  • Limites d’âge: L’idée d’introduire des limites d’âge pour accéder à certains contenus est évoquée (RTS.ch), bien que la motion initiale ne précise pas d’âge précis (RTS.ch).
  • Approche restrictive vs éducative: Un débat oppose les partisans de restrictions (voire d’interdiction) aux défenseurs d’une approche basée sur l’éducation et l’accompagnement (RTS.ch, « La Protection des Mineurs sur les Réseaux Sociaux »).
  • Niels Weber, psychologue: Remet en question l’efficacité des interdictions, arguant qu’elles seraient facilement contournées, et que les jeunes, confrontés à des problèmes, hésiteraient alors à en parler aux adultes. Il prône une meilleure information et sensibilisation des adultes, car le problème « concerne l’ensemble de la société » (Niels Weber). « Interdire les réseaux sociaux reviendrait à ne pas comprendre la situation actuelle des jeunes » (Niels Weber).
  • Régulation des plateformes: Il est souligné que le modèle économique des réseaux sociaux, basé sur la captation de l’attention, doit être régulé (Niels Weber).

3. Arguments contre les restrictions et interdictions

  • Contournement: Les interdictions sont jugées difficiles à mettre en œuvre, car les jeunes parviennent à les contourner (Niels Weber). « La transgression fait partie des mouvements normaux de l’adolescence » (Niels Weber).
  • Tabou: Les interdictions risquent de créer un « tabou » autour des réseaux sociaux, poussant les jeunes à les utiliser en cachette (Niels Weber).
  • Stigmatisation: En ciblant uniquement les jeunes, on risque de « les stigmatiser » et de ne pas reconnaître que les problèmes se retrouvent aussi chez les adultes (Niels Weber).
  • Absence de lien de causalité: Les études montrent un lien de corrélation entre troubles mentaux et usage des réseaux sociaux, mais pas de causalité (Niels Weber). Les réseaux ne sont qu’un facteur parmi d’autres (Niels Weber).
  • Expériences positives: De nombreuses études montrent les bénéfices des réseaux sociaux dans le bien-être mental et social des adolescents, soulignant l’importance d’une approche équilibrée ( « Suisse quid de la limite d’âge »).

4. Importance de l’éducation au numérique

  • Éducation à la responsabilité: L’objectif n’est pas d’interdire, mais d’apprendre aux jeunes à utiliser les réseaux sociaux de manière « responsable » (RTS.ch, Claire Balleys, « La Protection des Mineurs sur les Réseaux Sociaux »).
  • Intégration scolaire: L’éducation numérique devrait être intégrée dans les programmes scolaires pour garantir un accès égal à la formation ( RTS.ch, Claire Balleys, « La Protection des Mineurs sur les Réseaux Sociaux »).
  • Accompagnement parental: Les parents sont appelés à accompagner leurs enfants, en discutant des règles, de la sécurité, et des risques (FR_Checklist_Smartphone.pdf). « L’entrée des écrans dans la vie d’un enfant ne se fait jamais pour répondre à ses besoins, mais à ceux de ses parents » (Niels Weber)
  • Checklists et guides: Des outils comme les check-lists proposées par Pro Juventute et Jeunes et médias visent à aider les parents dans leur rôle d’éducateur numérique (FR_Checklist_Smartphone.pdf, « Premier smartphone : pas qu’une question d’âge »). Il est important de « cocher toutes les cases » avant de laisser un enfant utiliser un smartphone ( « Premier smartphone : pas qu’une question d’âge »).

5. Solutions technologiques et juridiques envisagées

  • Double vérification d’identité: Un système de vérification d’identité (pièce d’identité et reconnaissance faciale) est évoqué pour contrer le contournement des restrictions d’âge ( « La Protection des Mineurs sur les Réseaux Sociaux »).
  • Préoccupations sur les données: La collecte de données personnelles pose question, d’autant plus que les plateformes en possèdent déjà beaucoup ( « La Protection des Mineurs sur les Réseaux Sociaux »).
  • L’e-ID pourrait être une solution pérenne pour la vérification de l’âge et l’anonymat ( « Suisse quid de la limite d’âge » S. Koch).
  • Régulation des contenus: Une approche différenciée, permettant l’accès à certaines plateformes tout en en restreignant d’autres, pourrait être envisagée (RTS.ch, Claire Balleys, « La Protection des Mineurs sur les Réseaux Sociaux »).
  • Sanctions: Il est rappelé que les actes commis en ligne ont des conséquences réelles, et que des sanctions sont possibles ( « Suisse quid de la limite d’âge » S. Koch). « Le fait de « liker » ou partager des propos répréhensibles du point de vue légal peut amener devant la justice » ( « Suisse quid de la limite d’âge » Police VD).

6. Points clés à retenir

  • Pas de solution unique: Il n’y a pas de réponse simple à la question de l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.
  • Équilibre: Il est nécessaire de trouver un équilibre entre la protection et l’autonomie des jeunes ( « La Protection des Mineurs sur les Réseaux Sociaux »).
  • Accompagnement: L’accompagnement parental et éducatif est primordial (Claire Balleys).
  • Débats nécessaires: Un débat de fond sur la place du numérique dans notre société est indispensable. « Il faut les laisser s’exprimer, discuter avec eux » (Niels Weber et Claire Balleys).
  • Ne pas tomber dans la panique morale: Il est important de ne pas céder à la panique morale et de se souvenir que chaque nouvelle technologie a suscité les mêmes inquiétudes (Niels Weber).

Conclusion

La problématique de la protection des mineurs sur les réseaux sociaux est complexe. Elle nécessite une approche multidimensionnelle, combinant mesures de restriction, éducation, et accompagnement, tout en évitant les interdictions systématiques qui risqueraient d’être contre-productives. Le débat doit se poursuivre, en tenant compte des différents points de vue et des réalités de la jeunesse actuelle. L’e-ID est une piste intéressante pour combiner anonymat et responsabilité. Il faut agir sur le modèle économique des plateformes qui captent l’attention.

Sources utilisées pour l’élaboration du podcast:

Stephane K
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Non, sécurité et régulation ne sont pas un frein à l'innovation
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Ce podcast a été généré avec NoteBookLM de Google, principalement à partir des sources figurant ci-dessous.

Dans une société qui se dématérialise et s’interconnecte un peu plus chaque jour, la présence de systèmes autonomes et robotisés se fait de plus en forte, avec à la clé une augmentation drastique, tant du volume que de la rapidité des échanges d’informations, le tout faisant appel croissant à un traitement de cette masse d’informations par l’intelligence artificielle pour qu’ils nous servent d’aide à la décision, avec à la clé un gain de temps et de productivité. Mais, ce processus a accru de manière exponentielle notre dépendance aux bons fonctionnements de ces systèmes, et chaque coupure peut avoir des conséquences dramatiques, que ça soit au niveau économique ou humain. Malgré tout, la sécurité des logiciels et des infrastructures impliquées dans le transport, le traitement et le stockage de toutes ces données est le grand perdant de cette évolution technologique. Alors que l’on a pu observer cette année comment une simple mise à jour du logiciel de sécurité CrowdStrike a paralysé les systèmes informatiques d’une patrie de la planète. Dans le domaine médical, une étude publiée en 2024, part Forescout Vedere Labs, a identifié 162 vulnérabilités affectant les appareils de l’Internet des objets médicaux (IoMT). Qu’en est-il de la responsabilité juridique des entreprises qui développent le code informatique de ces logiciels ? Dans les faits, elle est quasiment inexistante. Trop souvent, la sécurité des programmes informatiques est perçue comme un frein à l’innovation, ce que semble croire EconomieSuisse. Or, être innovant, c’est justement pouvoir offrir des solutions sans danger pour les personnes ni pour le bon fonctionnement des entreprises et des institutions dans le contexte de leur numérisation.

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Russie-Ukraine : La ligne de front cybernétique ou la guerre sans restriction à l'ère numérique
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Ce podcast a été généré avec NoteBookLM de Google, à partir de l’article de base et du résumé d’une conférence.

Dans le contexte de la dématérialisation croissante de notre société, le concept de guerre a évolué au-delà du champ de bataille traditionnel. Le numérique a permis aux belligérants et à leur soutien d’amener l’ex-territorialisation des conflits et leur omnidirectionnalité à niveau encore jamais atteint. Il n’y a plus de distinction entre ce qui est ou n’est pas un champ de bataille. Tout comme il est difficile de définir si un pays qui fait l’objet d’attaques cybernétiques liées à un conflit en cours en devient implicitement un belligérant. L’espace numérique technologique, qui sert de lien entre les espaces naturels et sociaux de notre monde physique et son pendant numérique, est devenu un champ de bataille majeur. Les lieux d’échanges sociaux, la politique, l’économie, la culture et la psychologie sont également autant les armes que la cible d’une guerre cognitive, qui a pour objectif la conquête de notre cerveau.

En complément, voir aussi la chronique d’Isabelle Chappuis dans le Blick: « Vous n’aurez pas notre liberté de penser« 

→ Accéder à l’intégralité de l’article de base, qui a été publié en février 2024, dans le N°867, de la Revue Défense Nationale: