La situation s’est calmée sur des marchés en plein doute. C’est donc, pour certains, l’heure du shopping. Notamment pour les investisseurs courageux…
C’est ce que s’est dit Mark McGoldrick, employé vedette de Goldman Sachs. Considérant qu’un salaire annuel de 70 millions de dollars n’était pas suffisant compte tenu des services qu’il rendait à son employeur, Mark McGoldrick, surnommé Goldfinger, quitte l’entreprise et veut créer un hedge fund. Car il estime, selon un proche cité dans le Wall Street Journal, que la situation actuelle offre de belles perspectives…
L’opacité des hedge funds en cause
Mais attention: de nouvelles secousses sont attendues. Les marchés sont encore en pleine crise de confiance. Les investisseurs, en attendant une nouvelle intervention de la Fed, restent très nerveux. En cause notamment: le manque de transparence dans l’exposition des banques aux crédits à risques. Et les hedge funds, les fonds alternatifs, encore et toujours, sont accusés d’opacité excessive. Peuvent-ils être considérés partiellement responsables de la crise "subprime"?
Haro sur l’impôt
Campagne électorale oblige, la fiscalité est à nouveau au cœur des débats. La droite dure monte au front: avec, dans sa version light, des projets de suppression de l’IFD ou de simplification de la TVA. Et dans sa version plus "radicale", signée UDC, une pure et simple baisse des impôts pour tous. Mais sachant qu’il n’y a pas d’Etat sans impôts, jusqu’où cette baisse est-elle tenable, réaliste?