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Médias
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Livrer un nom sur le web, accessible à long terme, peut être préjudiciable.
Est-ce un obstacle au "droit à l’oubli"?
Débat avec Sylvie Arsever, journaliste, et Stéphane Koch, spécialiste d’Internet.
La publication dans les médias des noms de personnes impliquées dans des faits d’actualité obéit à certaines règles déontologiques. Mais internet est venu bouleverser ces règles.
Alors qu’un nom divulgué dans la presse ou les médias électroniques pouvait tomber dans l’oubli, ce même nom peut rester des années sur le web et nuire à son détenteur en lui collant des casseroles.
Médialogues en débat avec Sylvie Arsever, journaliste au Temps et chargée de cours en déontologie au Centre romand de formation des journalistes (CRFJ) à Lausanne, et Stéphane Koch, président de l’Internet Society Genève.
Liens en rapport avec le sujet:
Médialogues, une émission de la Radio suisse romande préparée et présentée par Alain Maillard et Martine Galland
Regard explicatif et critique sur le traitement de l’actualité dans les médias: TV, radio, presse écrite, internet, principalement en Suisse mais aussi parfois en France ou ailleurs.
Le background, les enjeux médiatiques, décryptés avec les journalistes concernés, des experts en médias, des spécialistes du domaine traité ou des personnes directement concernées par le traitement médiatique dont il est question. Mise en valeur d’enquêtes originales, d’analyses, de reportages, d’interviews hors du commun.[Lien avec l’émission Médialogues de las RSR]
Depuis quelque temps les médias traditionnels franchissent allégrement les règles déontologiques de bases, jetant çà et là en pâture à l’ire populaire, les noms de personnes impliquées dans des faits d’actualité…
On avait déjà pu être témoins des affaires concernant cette politicienne Neuchâteloise, ce député valaisan, ou encore ce communicant agissant sous le couvert d’un pseudonyme… évidement la machine médiatique n’allait pas s’arrêter en si bon chemin… Avec l’affaire Securitas, en publiant le nom de l’enquêtrice et salariée de cette entreprise, dans ses colonnes ainsi que sur le Net. Elle a sacrifié une nouvelle victime sur l’autel de l’audimat.
Pour chacune de ces affaires, il a été décidé de manière unilatérale que le peuple avait le droit de savoir.. Alors que pour des crimes – au sens pénal du terme – tels que viols, agressions, escroquerie et racket… On estime qu’il faut préserver l’anonymat des criminels. …Ca laisse un peu perplexe…
En plus de ces contradictions, certains médias ne semblent pas avoir compris, que publier un nom sur Internet, revient presque à une condamnation à vie… Car les moteurs de recherches, en particulier Google, ont une mémoire d’éléphant. Sur le Net l’onde médiatique se transforme en une couche informationnelle, accessible par mots-clés, en dehors de tout contexte temporel. Donc, les personnes incriminées par la presse, traîneront très longtemps le poids de la sentence médiatique…
Le salut vient peut-être de là où on l’attend le moins… De Wikipedia… en effet l’encyclopédie a immédiatement effacé la page qui avait été créée sur l’employée de Securitas. Cette page ne correspondant pas aux critères d’admissibilité de Wikipédia
Force est de constater qu’à l’heure où le participatif modifie la perception de l’information et les gratuits se taillent la part du lion. Les médias traditionnels devraient avoir un regard plus critique sur le traitement de l’information.
Lien en rapport avec le sujet:
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Shanti_Muller
- http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Special%3AJournal&type=delete&user=&page=Shanti+Muller&year=&month=-1
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Crit%C3%A8res_d%27admissibilit%C3%A9_des_articles
- Après Attac, encore une affaire de taupe
Selon le matin dimanche, l’industrie du divertissement a encore durci le ton à l’égard des adeptes du téléchargement illégal… Et c’est à nouveau la société Logistep qui occupe le devant de la scène, société qui avait été dénoncé par Me Fanti, pour ses méthodes de « traquage » des téléchargements illégaux… Méthodes elles-mêmes considérées comme illégales en suisse…
En résumé, les méchants, ce sont toujours ceux qui téléchargent… Pourquoi est-ce que les médias n’enquêtent pas plus sur les pratiques commerciales de l’industrie du divertissement.
Prenons le cas du mp3: quand vous achetez une chanson sur Internet vous payez aussi pour la connexion ADSL, le temps passé à chercher, télécharger et stocker un fichier au format numérique… Bref, de belles économies pour l’industrie, mais pas plus d’argent pour les artistes. Et que penser des droits d’auteurs payé une seconde fois pour des disques que l’on possède déjà sur supports vinyles… Est-il normal de faire payer deux fois des droits simplement parce que le support est différent… ???
Le problème est identique avec les films… Imaginez… Vous risquez de payer trois fois des droits pour la même oeuvre : une fois pour la cassette VHS, la deuxième pour le DVD, et la troisième pour le Bue ray…
Mais le pire est à venir… Prenons le site de vidéo à la demande que vante M6 dans ces publicités ciblées sur la suisse… On vous y accueille avec le message suivant : "Bienvenue sur M6 Replay, le site de télévision dernière génération de la chaîne M6. Nous ne pouvons malheureusement accéder à votre requête, car ce site est réservé aux résidents de France Métropolitaine." …Pas de problème par contre pour se faire du fric sur le dos des téléspectateurs suisses, en les arrosant copieusement de pub…
Vous l’aurez compris, dernière génération ne veut pas dire orienté client… En fait la force de l’industrie du divertissement, c’est d’avoir réussi à glisser un trait d’unions dans le mot consommateur.. Juste après la troisième lettre…
Lien avec l’article du Matin Dimanche:
[Partie 6 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.
Médialogues, page de l’émission: [lien]
[Partie 5 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.
Médialogues, page de l’émission: [lien]
[Partie 4 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.
Médialogues, page de l’émission: [lien]
[Partie 3 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.
Médialogues, page de l’émission: [lien]
[Partie 2 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.
Médialogues, page de l’émission: [lien]
[Partie 1 de 6] Les 15 ans d’internet : Où en sont les nouvelles technologies quinze ans après l’ouverture publique du Web? Interview effectuée par Alain Maillard dans le cadre de l’émission Médialogues de la RSR.
Médialogues, page de l’émission: [lien]
Les politiques aiment les médias, mais ils n’aiment pas que les médias leur échappent.
Dernier événement en date: Nicolas Sarkozy a quitté un entretien avec CBS. L’émission 60 minutes s’est résumée à 60 secondes… Agacé par le sujet abordé (une certaine Cécilia), le Président français s’est levé et il a lancé "quel imbécile" à propos de son attaché de presse, et il a quitté le plateau en tournant le dos à la journaliste Lesley Stahl sur un "Allez, au revoir" pour le moins sec. Une illustration de plus de la relation particulièrement complexe qu’entretiennent politiques et médias.
Que les politiques se fâchent dans le débat, c’est une chose, qu’ils cessent de répondre à l’entretien et attaquent les médias dans leur fonctionnement éditorial, c’en est une autre.
En Suisse aussi
En Suisse, ça ne vous aura pas échappé, le rôle des médias dans la campagne est au premier plan. Pour la classe politique dans son ensemble, les médias parlent trop de l’UDC.
Que ce soit pour la critiquer, pour se faire l’écho de ses prises de positions ou pour relayer les critiques du front anti-UDC. Mais est-ce que c’est le problème des politiques ou le problème des médias ? Les politiques n’aiment pas qu’on aborde les questions qui les dérangent, mais ils veulent qu’on aborde des questions tout de même. En fait, qu’attendent-ils des médias ? C’est une question cruciale en pleine campagne pour le Conseil fédéral.
Mais quel est le rôle des médias dans le débat citoyen ?
Cela dit, les citoyens ont-ils encore besoin des médias ? Les contacts directs se multiplient. Plus que jamais, vous pouvez interpeller vos représentants et obtenir une réponse.
En clair, les médias sont utiles aux candidats pour faire passer un message, mais les citoyens n’ont plus besoin des médias pour se faire une opinion, voire même pour débattre avec les candidats.
Page de l’émission: [lien]