Mélanie Chappuis s’intéresse à un type de groupe qui fleurit sur Facebook. Des groupes du célèbre réseau social vous promettent de savoir qui consulte votre profil. Mais vous ne le saurez pas ! Contrairement à ce que promettent certains groupes sur Facebook, vous ne pouvez pas savoir qui regarde votre profil sur le numéro un des réseaux sociaux. Si cette possibilité existe sur d’autres réseaux, comme myspace, les dirigeants de Facebook semble ne pas vouloir suivre cette voie. Les explications de Stéphane Koch, membre de l’Internet Society. (09.07.2009)
Myspace
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La guerre est à nos portes..Les tumultes de la crise actuelle, couvrent les bruits de bottes de ces armées de cybersoldats ; qui se répandent dans les connexions Internet de nos foyers… Envahissant nos espaces virtuels, pour frapper avec force nos coeurs et nos consciences…
Rien que sur Facebook, les extrémistes du Hezbollah ont recruté plus de 6800 Cyber-jihadistes, au sein d’un groupe prônant la destruction d’Israël. …Un groupe de 1350 extrémistes Israéliens, quand à lui, préconise l’éviction des arabes des terres de Judée et de Samarie. Ou encore, ce groupe de soutient à la Russie dans le conflit géorgien, qui a recruté 6500 cyber-combattants..
Leurs armes.. : Vidéos, photos, pétitions, et tous autres moyens de diffusion de contenu… À l’instar du "Jewish Internet Defense Force", ou du "Russian Business Network", ces armées de l’ère numérique déploient leurs forces sur tous les terrains de l’infosphère: Youtube, Twitter, myspace, Del.icio.us, et les infrastructures Internet en tant que telles.
Ces citoyens-soldats sont disséminés parmi nous… Partout où une connexion Internet permet de communiquer correctement avec le réseau des réseaux. Ce type de guerre, sans militaires, sans uniformes, sans hiérarchie et sans frontières, n’a en commun que les idéologies qui unissent ces combattants de milices… Une armée dont les soldats sont répartis dans tous les pays et n’ont pas de liens entre eux…
Les récentes attaques sur les infrastructures Internet de l’Estonie, et de part et d’autre du Cyberespace russo-géorgien, ont mis en exergue la capacité d’intervention de ces acteurs indirects, et leur impact réel sur le déroulement et la perception des conflits. Rendant indispensable, pour les médias et les diplomates, la prise en compte de l’extension du périmètre du conflit, à ce type d’acteurs…
Liens en rapport avec le sujet:
- Update: 17,08.09: The Wall Street Journal: Hackers Stole IDs for Attacks (2008’s Geogian cyberconflict)
- Complément: 31.07.2006 Les guerres « modernes » se gagnent d’abord dans les opinions. [English version] ‘Modern’ warfare–the battle for public opinion
Groupe Facebook: Eliminate Israel From Being(ce groupe a été retiré de Facebook)
- Groupe Facebook: The Jewish Internet Defense Force
- Groupe Facebook: I Support Russia in its conflict with Georgia
- Groupe Facebook: 100,000 strong against the Arab pogrom in Akko!
- Groupe Facebook: Freedom to South Ossetia!!!!
- Site: The Jewish Internet Defense Force
- Site: RBN (Russian Business Network) Georgia CyberWarfare
- Article: Les guerres « modernes » se gagnent d’abord dans les opinions.
- Article: Estonian Cyber Security Strategy Document: Translated and Public
- Article: Battling Botnets and Online Mobs : Estonia’s Defense Efforts during the Internet War
- Article: Danchev: Coordinated Russia vs Georgia cyber attack in progress
Le renseignement américain se met aux réseaux sociaux. Après que la C-I-A ait fait des campagnes de recrutement sur Facebook. Les 16 agences de renseignement US, sont en phase de communiquer par le biais d’une plateforme commune, qui possède les mêmes particularités que Facebook et Myspace. Le but étant de faciliter l’échange et le partage d’informations entre les agences.
Le renseignement américain se met aux réseaux sociaux. Après que la CIA ait fait des campagnes de recrutement sur Facebook. Les 16 agences de renseignement US, sont en phase de communiquer par le biais d’une plateforme commune, qui possède les même particularités que Facebook et Myspace. Le but étant de faciliter l’échange et le partage d’informations entre les agences.
Cet espace de travail et de réflexion, nommé "A-Space", a pour objectif de palier aux déficiences révélées par les attentats du 11 septembre. Il avait été reproché aux renseignements d’avant 2001, un manque de collaboration entre les agences, agences qui n’avaient pas partagé des informations capitales qui auraient pu éviter les attentats…
Il ne s’agit pas là de la première initiative, qui vise à créer une sorte d’intelligence collective, dont les synapses ont pour coeur internet. En 2006, la direction nationale du renseignement avait déjà lancé Intellipedia, une plate-forme au fonctionnement similaire à l’encyclopédie Wikipedia, mais destinées aux diplomates, analystes et aux spécialistes du renseignement…
Ce qui est intéressant, c’est non seulement les mutations qu’opèrent ces agences spécialisées, mais surtout le fait, que pour une fois, ce développement trouve sa source dans le fonctionnement des communautés citoyennes sur le Net, et non dans la recherche militaire.
Les initiatives américaines laissent pensif l’helvète que je suis. Me disant pourquoi pas nous…? Mais ça serait oublier le rapport de la Délégation des commissions de gestion du CF, qui pointait sur le manque de culture de renseignement et de collaboration interservices, de nos propres organes de renseignement… les mêmes tares que celles dont souffraient les services de renseignement américains… Avant les attentats…
Lien en rapport avec le sujet:
- US intelligence community A-Space
- Intellipedia
- US launches ‘MySpace for spies’
- Renseignement suisse: la réforme peine à sortir de l’ombre
S’il y a un fait, qui est malheureusement tous les jours d’actualité, c’est bien la mort… Et c’est bien la seule dont la fidélité aurait tendance à nous taper sur le système…
Il y un peu plus d’une semaine Olivier Fontaine, un jeune canadien, est décédé…
Quelques heures après l’annonce de sa mort, le mur – numérique – de son compte Facebook – s’est rempli de témoignages, Au fur et à mesure que la triste nouvelle se répandait… Sans que personnes puisse en contrôler la teneur, leurs mises en ligne étant procédée automatiquement pas le système…
Toutes les informations publiées par les centaines d’amis d’olivier, étaient des messages de condoléance, d’affection envers celui-ci ou sa famille… Mais que se serait-il passé, s’il en avait été autrement..???
Tout ceci a fait remonter… à la surface… Quelques questions essentielles… Comment reprendre le contrôle de la vie en ligne de proches qui seraient décédés…?
Sur Facebook il est prévu de modifier le profil des personnes dont on aurait officialisé le décès, pour le transformer en une sorte de mémorial… MySpace enlèvera la page concernée sur demande de la famille… Sur Flikers, le site de partage de photos, l’envoi d’un acte de décès entraînera l’effacement pur et simple des données… Une crémation numérique en quelque sorte… Mais qu’en est-il des blogs, de son avatar sur Second Life, ou de toutes autres présences numériques… La question se pose…
Signe des changements de notre société, il nous faudra dorénavant faire figurer dans nos testaments les identifiants et mots de passe de nos réseau sociaux, sites Internet et autres services du Web 2.0…
"Cette tendance au mausolée virtuel m’a ramené à ma dernière visite dans un cimetière.. J’avais alors été impressionné par le nombre de fleurs disposées sur les tombes… Comme si les gens voulaient se faire pardonner de toutes celles qu’ils n’avaient pas offertes du vivant de leurs proches… Donc n’hésitez pas, même sans raisons… offrez des fleurs au gens que vous appréciiez.. car comme le disait Walt Whitman "Le parfum subsiste toujours au creux de la main qui offre la rose".
Liens et sources en rapport avec cette chronique:
- Welcome to MyDeathSpace.com – Your global resource for MySpace.com member obituaries
- There’s life after death if you’re online
- Facebook et la mort
- Facebook and MySpace used as site of mourning/memory
Le site internet communautaire Facebook veut rivaliser avec Myspace.
Facebook, qui réservait jusqu’ici aux seuls membres inscrits l’accès aux contenus mis en ligne, vient d’annoncer qu’il laisserait désormais à ses utilisateurs le choix de se faire connaître de tous les internautes qui effectuent une recherche sur ses pages.
Le groupe compte actuellement 39 millions de membres, contre 24 millions en mai dernier. Le site envisage également de permettre à Google, Yahoo et d’autres moteurs de recherche d’accéder à des informations succinctes sur ses membres. Bref le réseau s’élargit encore et les sites spécialisés dans cette mise en réseau se multiplient.
Ces plate-formes permettent donc aux internautes de se faire connaître et d’entrer en relation. Le Web fait passer les clubs et autres associations de quartier à l’âge de la pierre du « réseautage » des relations et autres contacts.
Le Grand 8 s’interroge avec ses invités sur l’efficacité des ces réseaux. Celui qui n’est pas sur ce type de réseau se coupe-t-il d’une certaine réalité sociale, économique, voire culturelle ?
Les livres de politiciens se multiplient ainsi que les ouvrages traitant de politique
Dernier en date, celui du député radical vaudois Olivier Feller qui vient de sortir aux éditions de l’Aire. Il y a aussi l’ouvrage de Stéphane Rossini, conseiller national socialiste valaisan. Récemment c’est Fulvio Pelli, le président du parti radical qui présentait un ouvrage comme directeur de publication.
On peut citer aussi l’ouvrage des socialistes fribourgeois Alain Berset et Christian Levrat. Il y a aussi les ouvrages et les essais sur l’UDC ou Christophe Blocher. Reste que le livre le mieux vendu en Suisse en ce moment est celui de Yasmina Reza "L’aube, le soir ou la nuit". Est-ce là une question d’envergure des personnages ?
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