(lundi, 16 février 2009 à 07:46) Lancé en automne dernier aux Etats-Unis, le téléphone mobile du géant Google, le G1 sera disponible en Suisse dans un mois. Equipé des dernières technologies, ce smartphone va généraliser l’utilisation d’Internet sur mobile. Mais pas seulement. Car avec le G1, Google pourrait aussi s’assurer une nouvelle tranche du marché publicitaire, Katia Schaer.
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(émission du 04.02.09) Les Genevois se prononcent ce week-end sur le vote par internet. L’occasion de tout entendre sur les avantages, mais aussi sur les dangers du système.
Pour faire court, de nombreux observateurs craignent que les votes disparaissent dans une boîte noire où rien ne sera plus assuré: ni sécurité, ni transparence, ni anonymat, ni traçabilité. Bref, un système que nous serons incapables de comprendre et de vérifier par nous-mêmes.
Le Grand 8 décortique le volet technique de ce vaste dossier. Internet est-il fiable pour le vote électronique? Pourquoi ne le serait-il pas, dès lors que nous gérons nos factures, nos paiements, nos comptes en banque en ligne? Pourquoi les échanges de données réputés sûrs dans le monde bancaire ne le seraient-ils pas pour le e-voting?
Quelques années après les premiers pas du commerce électronique, Internet véhicule toujours son lot de peurs et d’angoisses. Sont-elles toujours fondées? Comment vivre avec? Nous faut-il simplement accepter l’idée que le risque zéro n’existe pas… et faire confiance, tout simplement? Les dangers de la toile, mythe et réalité.
Intervenants:
- Solange Ghernaouti, professeure à l’Institut des systèmes d’Information, Université de Lausanne
- Stéphane Koch, conseiller en intelligence économique et gestion stratégique de l’information
- Vincent Bieri, Co-fondateur de Nexthink.com, lauréat du prix de l’innovation des Assises de la Sécurité
- Sami Coll, sociologue à l’Université de Genève
Grand 8, page de l’émission: [lien]
(vendredi, 30 janvier 2009 à 07:17) Les opérateurs de téléphonie rêvent d’instaurer un courrier B de l’internet et tentent d’obliger les utilisateurs ou les fournisseurs à payer pour que leurs données soient transportées dans les meilleures conditions. Mais ces opérateurs sont seuls face à tous: même l’administration Obama se dit opposée à cette limitation. Par Silvio Dolzan.
(Forum du 25.01.09) Les fonctionnaires vont se voir interdit d’accès aux sites de rencontre ainsi qu’aux sites sociaux et plus particulièrement Facebook. Est-ce que ces mesures sont adaptées et réalistes ?
(25.01.09) Interview par Rodolph de Marco dans le cadre du Brunch de Lausanne FM
Tous les dimanches entre 11h et 12h, la rédaction de LFM vous présente "le Brunch". Nasrat Latif ou Rodolph de Marco reçoivent une personnalité pour commenter l’actualité de la semaine.Accéder aux autres podcasts du Bruch
(Forum du 22.01.09) Les citoyens genevois voteront le 8 février sur le principe du vote par internet. Le cœur du débat, c’est la question de la sécurité.
Peut-on faire confiance à son ordinateur et au réseau internet à l’heure où les pirates informatiques sèment la panique sur les transactions bancaires ou les sites officiels de l’Etat ?
Forum a ouvert le débat avec deux spécialistes, José Nunes, président du GULL, groupement des utilisateurs de Linux et de logiciels libres face à vous, et Stéphane Koch, président l’internet Society Genève.
(Médialogues 05.01.09)
- Peut-on encore ne pas être sur Facebook ?
- Internet restera-t-il "neutre" sur les contenus véhiculés ?
- Y a-t-il un risque d’explosion du réseau ?
L’avis de Stéphane Koch, enseignant à Genève et spécialiste d’Internet.
Médialogues, une émission de la Radio suisse romande préparée et présentée par Alain Maillard et Martine Galland
Regard explicatif et critique sur le traitement de l’actualité dans les médias: TV, radio, presse écrite, internet, principalement en Suisse mais aussi parfois en France ou ailleurs.
Le background, les enjeux médiatiques, décryptés avec les journalistes concernés, des experts en médias, des spécialistes du domaine traité ou des personnes directement concernées par le traitement médiatique dont il est question. Mise en valeur d’enquêtes originales, d’analyses, de reportages, d’interviews hors du commun. [Lien avec l’émission Médialogues de la RSR]
(Médialogues 05.01.09) L’intervention militaire israélienne à Gaza, qui s’accompagne d’une guerre de propagande électronique sur tous les réseaux, Twitter, YouTube, etc…
Le regard de Stéphane Koch, enseignant à Genève et spécialiste d’Internet.
En rapport avec le sujet:
- Conflits à l’ére numérique: Tous citoyens ; tous soldats ! (lien au bas de cet article)
- Les guerres « modernes » se gagnent d’abord dans les opinions (Analyse du conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah)
- YouTube Removes IDF Footage
- Le site "The Electronique Intifada", destiné à offrir le point de vu du "côté palestinien. Ce site a aussi une page sur Facebook :
Pour comprendre la dynamique de l’information il est utile de comprendre qui est le Hamas:
Le Hamas est mouvement fondamentaliste théocratique (les États musulmans modérés refusent l’idée de théocratie), et dans le cadre des états théocratique c’est la charî’a – loi islamique – qui s’applique (les textes de la charî’a étant une interprétation subjective tirée du Coran destinée à assoir le pouvoir en place). La charî’a est en opposition avec la plupart des valeurs occidentales, et je me permettrais aussi de dire qu’elle est en opposition avec les valeurs de la majorité des personnes de confession musulmane. On peut comparer le régime du Hamas à l’Iran, un des principaux pays qui finance et arme ce mouvement, avec la Syrie (de même que le Hezbollah). On peut aussi souligner la relation entre le Hamas et les Frères Musulmans – mouvement d’obédience sunnite, mais proche des chiites.
Je pense qu’il faut faire attention à ne pas confondre les justes motivations du peuple palestinien : le droit à l’autodétermination, et respectivement la création d’un État palestinien, avec les motivations d’un mouvement fondamentaliste tel que le Hamas, qui à l’instar du Hezbollah libanais et de l’Iran, prône la destruction d’Israël. En fait le Hamas est à la Palestine ce que les Ultra Orthodoxes sont à l’État d’Israël (et le film "Brothers" d’Igaal Niddam, illustrait ce propos magistralement en ce qui concernent les "ultra").
Le Hamas compte plus de 10000 combattants, et il a été responsable de la mort de plusieurs centaine de civils israéliens lors d’attentats suicides entre 2000 et 2004. Le Hamas a aussi été responsable de centaines d’exécutions de palestiniens, du Fatah entre autre… Depuis la prise de pouvoir du Hamas à Gaza (lors des élections) la situation sociale et celle du travail n’a pas cessé de se détériorer, le Hamas investissant principalement son argent dans l’achat d’armes et dans la construction de fortifications, plutôt que la gestion de la société palestinienne de Gaza…
A l’instar du Hezbollah (lire "Les guerres « modernes » se gagnent d’abord dans les opinions"), le premier axe de leur stratégie du Hamas est de cibler des civils lors de leurs attaques contre Israël (à aucun moment, à ma connaissance, leurs roquettes ou mortiers n’ont ciblés des objectifs militaires). Le deuxième axe est de se camoufler parmi la population afin de se servir d’eux comme bouclier humain dans un premier temps et ensuite lorsque des bombardement ou tirs ciblés font des victimes civiles, ils se servent des images pour alimenter les médias.
Médialogues, une émission de la Radio suisse romande préparée et présentée par Alain Maillard et Martine Galland
Regard explicatif et critique sur le traitement de l’actualité dans les médias: TV, radio, presse écrite, internet, principalement en Suisse mais aussi parfois en France ou ailleurs.
Le background, les enjeux médiatiques, décryptés avec les journalistes concernés, des experts en médias, des spécialistes du domaine traité ou des personnes directement concernées par le traitement médiatique dont il est question. Mise en valeur d’enquêtes originales, d’analyses, de reportages, d’interviews hors du commun. [Lien avec l’émission Médialogues de la RSR]
(émission du 01.01.09) L’industrie du tourisme est en pleine mutation. L’arrivée et l’usage toujours plus important d’internet pour composer son menu vacances impose une sérieuse remise en question du secteur touristique. Le touriste devient un conso-acteur. Il furète sur le net, commande directement son billet d’avion, booke un hôtel tout seul comme un grand… mais surtout sans l’aide d’une agence de voyage. Face à ce changement radical d’attitude, comment les professionnels du tourisme doivent-ils réagir?
Incapables de se renouveler, beaucoup d’acteurs actifs dans le tourisme vont disparaître
Les professionnels du tourisme doivent rapidement effectuer leur révolution et utiliser les mille et une possibilités offertes par le net. Le net représente un formidable marché, puisqu’en 2007, on évaluait à 1, 32 milliards le nombre d’internautes. Autrement dit, l’industrie touristique doit apprendre à communiquer différemment. Les ballons flottant au-dessus de Genève, c’est bien… mais d’après les pros du marketing, ce n’est aujourd’hui clairement plus suffisant.
Durant les fêtes de fin d’année, le Grand 8 donne carte blanche à ses contributeurs. Ces derniers commentent des événements marquants de l’année 2008 ou se projettent en 2009. Ils reviennent sur des thématiques qui leur sont chères: économie, société, culture, environnement.
Aujourd’hui dans le Grand 8, Stéphane Koch interpelle les milieux touristiques dont la communication n’est plus adaptée aux habitudes des conso-acteurs que nous sommes.
Intervenants:
- Stéphane Koch, membre de l’Internet Society et enseignant à CREA, la nouvelle école des créatifs romands à Genève
- Yves-Alain Schwaar, directeur conseil chez IC-Agency
- Jean-Claude Morand, professeur de marketing à la HEG et consultant en nouvelles technologies
Grand 8, page de l’émission: [lien]
Vous adorez vos enfants… Mais parfois, vous êtes trop fatigué pour faire la lecture à votre chérubin, Ou vous avez envie de passer une soirée romantique avec votre conjoint ; aller au cinéma ou au restaurant… Vous me direz qu’il suffit d’engager une baby-sitter ! Mais faut-il déjà en trouver une de disponible, et de confiance de surcroît… Et vous savez combien il est difficile de trouver du personnel qualifié de nos jours…
Pas de soucis, j’ai la solution à votre problème : Achetez un robot ! Les nouvelles générations de baby-sitters électroniques intègrent des systèmes de reconnaissance faciale et vocale, des caméras et la détection des mouvements. Ces cyber-nounous peuvent aussi lire, écouter et interagir avec l’enfant de manière autonome… C’est en tout cas ce que clame le fabriquant du "Hello Kitty Robot". Il dit aussi que son robot est parfait pour les personnes qui n’ont pas beaucoup de temps à consacrer à leurs enfants !!! Un autre avantage de ces robots, vous pouvez laisser Monsieur seul avec la baby-sitter sans aucune arrière pensée…
Il y aurait actuellement près de 6 millions de robots personnels en service. Ce chiffre devrait doubler d’ici à 2011. Rien qu’en Corée du Sud et au Japon ont trouve 14 entreprises ayant développé des robots capables de s’occuper et d’accompagner des enfants. C’est son doute ce qui a poussé ce professeur en intelligence artificielle et robotique, l’Université de Sheffield en Angleterre à demander dans la revue américaine « Science » – la création d’un code international d’éthique sur le développement et l’usage de la robotique.
En effet, quelle place allons-nous accorder aux robots dans notre futur ? Bien que la question puisse sembler insolite, il est utile de la poser dès maintenant, non seulement parce que le robot est avant tout une création humaine, mais aussi pour éviter que ça soit le robot lui-même qui nous pose des questions existentielles…
Liens en rapport avec le sujet
- I, Nanny: Robot Babysitters Pose Dilemma
- Scientist calls for robot ethics rules
- Science: The Ethical Frontiers of Robotics
- Hello Kitty Robot
- Childcare Robot PaPeRo
Récemment les synapses du Net m’ont connecté avec Richard Ahlström, le CEO de RTC Factory. Et lors de notre conversation téléphonique, j’ai appris que Richard habite Kullo, une île située à 30 Km de Stockholm. Sur son île, Richard est raccordé à Internet avec de la fibre optique, et il ne paie que 60 francs par mois, en tout et pour tout pour son raccordement. 10 Francs pour le coût de location de la fibre, et 50 francs pour les services inclus dans l’abonnement. Devant mon étonnement, il me précise, avec une légère pointe d’ironie, qu’en Suède, contrairement à la Suisse, les opérateurs de téléphonie fixe et mobile ont mis leurs infrastructures en commun. Ce qui a permis de faire pression sur les prix.
Mais qu’en est-il en Suisse ? Selon le rapport de Novembre 2008 de l’office fédéral de la statistique, 70,5% de ménages sont connectés à internet. Et les trois quart d’entres eux ont une connexion haut débit de type ADSL. Mais l’utilisation de la fibre optique reste négligeable. Ce qui classe notre mère-patrie au 22 rang des pays de l’OCDE en termes de débit… Pas très bon tout ça… Pour vous donner une idée, la fibre optique par rapport à l’ADSL, c’est un peu comme si on ajoutait dix voies supplémentaires au tronçon d’autoroute entre Genève et Lausanne.
Mais il y a quelques jours, Swisscom a affirmé que d’ici à 2015, une grande partie de la Suisse devrait être équipée en fibre optique… Et que le client final devra payer plus cher que pour son raccordement actuel… Ben voyons… Ce qui pour ma pomme, ferait un prix supérieur aux 94 francs que je paie actuellement pour mon raccordement téléphonique et ma connexion haut débit… Et ceci uniquement pour l’accès à Internet, alors que Richard sur sa petite île suédoise, paie 60 francs pour Internet, la télé, et le téléphone…!!!
En Suisse, A plus de 100 francs pour un raccordement optique, il va vraiment falloir avoir la fibre patriotique pour payer un prix pareil…
Liens en rapport avec le sujet:
- Indicateurs de la société de l’information en Suisse (OFS Novembre 2008)
- RTC Factory
- Kumo, l’île de Richard
- Blog Télécoms: la guerre des réseaux: Fibre optique: opération séduction
- Blog Télécoms: la guerre des réseaux: La fibre optique en pratique
Trouver les informations de contact d’une entreprise ou d’une personne sur Internet, relève parfois du parcours du combattant.
Bientôt, grâce à l’arrivée du .tel, un nouveau nom de domaine entièrement dédié à cette tâche ; trouver des coordonnées sur la toile sera un jeu d’enfant.
Le .TEL est un espace qui permet de publier et de gérer, de manière autonome, toutes sorte d’information de contact. Cela peut aller du simple numéro de téléphone à des coordonnées GPS, en passant par son compte Skype ou son profil Facebook. Une entreprise peut y faire figurer ses succursales, départements, et personnes de contact. Optimisé pour les moteurs de recherche, le .tel permet d’associer des termes aux informations de contact.
Ce nom de domaine n’est pas réservé aux spécialistes du Net. Au contraire, avec un .tel, pas besoin de site web, d’ailleurs, il n’est pas prévu pour ça. Il suffit de louer le nom désiré, remplir un formulaire avec les informations voulues, et le tour est joué ! On peut même protéger l’accès à ses données, en autorisant uniquement certaines personnes à voir l’ensemble des informations.
Le .tel a aussi été pensé pour les téléphones mobiles et autres périphériques connectables au Net, tel que l’ipod… Les informations s’affichant très rapidement, avec une excellente lisibilité et des possibilités d’interactions.
En ce qui concerne la location de ce nom de domaine : Jusqu’au 2 février 2009, seules les marques déposées sont autorisées à réserver un .tel. Il en coûtera environs 400 francs pour trois ans… Mais attention, dès le 3 février, tout un chacun pourra s’emparer des noms encore disponibles… Par contre, à partir du 24 mars, le .tel deviendra plus abordable avec un prix de 20 francs par an…
Pour ma part, c’est décidé, je vais réserver Guillaume, parce que Guillaume.tel, ça le fait !!!
Liens en rapport avec le sujet:
- Telnic
- Conditions particulières pour l’extension .tel
- Liste des sociétés d’enregistrement proposant la location du .tel
- Article : Les premiers domaines .tel en vente dès aujourd’hui
- Article : Le bottin en ligne écrit aujourd’hui sa première page avec les domaines en .tel
- Article : .Tel Them Where to Find You
- Article : Is the new ".tel" domain more than just a pretty face on top of DNS?
- www.servicestel.org (informations sur le .tel)
(émission du 04.12.08) Est-ce que l’enseignement traditionnel des mathématiques, des langues, de l’histoire et de la géographie, etc. suffit aujourd’hui? Est-ce qu’un ado qui a suivi la scolarité obligatoire est suffisamment préparé pour affronter un monde toujours plus complexe et jouer d’une manière à part entière son rôle de citoyen? Non! répondent certains observateurs après les votations de ce week-end! Prenez le vote sur le nouveau musée des Beaux-Arts à Lausanne. La directrice de La Comédie de Genève déclarait dans le journal du matin de la RSR ce mardi que l’école devrait davantage enseigner l’histoire de l’art. Pour Anne Bisang, la culture est aussi importante que les maths ou la gym. Oui à la culture, mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Comment déterminer les connaissances de bases indispensables à la formation du futur citoyen que doit prodiguer l’école et celles qui doivent être acquises par ses propres moyens?
Intervenants:
- Anne Bisang, directrice de la Comédie de Genève
- Jean Romain, enseignant et philosophe, membre de l’association ARLE
- Xavier Comtesse, directeur romand d’Avenir suisse
- Stéphane Koch, enseigant à CREA (nouvelle école des créatifs romands) à Genève et membre de l’Internet Society
Grand 8, page de l’émission: [lien]
Contrairement à certaines idées reçues, le livre n’est pas le support ultime de l’apprentissage de la connaissance… Car pour apprendre, l’humain utilise de multiples canaux tels que: la voix, le comportement, l’émotion, l’image… Le livre ne faisant pas appel à tous ces canaux, ça sera plutôt du côté des Serious Games, les Jeux vidéos sérieux qu’il faudra imaginer les supports de l’éducation de demain…
Les jeux sérieux rendent l’apprenant, le joueur, autonome dans son apprentissage. Le jeu prenant en compte l’état affectif ou émotionnel de l’apprenant lors de son utilisation. De cette manière il va interagir avec le joueur en fonctions de ses états cognitifs et affectifs.
L’idée d’éduquer par les jeux vidéos ne date pas du Web. "Army Battlezone", le premnier des jeux sérieux a été créer par ATARI en 1980 déjà… Mais, les jeux sérieux ne sont pas l’apanage des militaires…
Aujourd’hui, tous les domaines de notre société sont représentés… Par exemple : "Food Force", développé par l’ONU, sensibilise à la faim dans le monde et Stop Disasters, traite de la prévention des catastrophes naturelles tandis que Technocity se consacre à l’économie d’énergie. Alors que "Being the Big Boss" ou "Industry player", quand à eux, forment à la création d’entreprises…
Ces jeux Sérieux se sont même propagés jusqu’au Web collaboratif, David Baker de l’Université de Washington a créé Fold.it, une sorte de Tetris tridimensionnel basé sur le Repliement de protéines. Le joueur contribuera, en réseau, à l’avancée de la science, tout en s’amusant, et sans avoir de connaissances particulières du domaine…
Pour en savoir plus sur ce domaine, vous pouvez vous rendre au 4e salon des jeux sérieux qui se tiendra à Lyon le mercredi 3 décembre…
Lien rapport avec le sujet:
- Serious Games Sessions Europe 2008 – 3 décembre 2008 – Palais du Commerce – CCI de Lyon
- Les dimensions émotionnelles de l’interaction dans un EIAH (Environnement Informatique pour l’Apprentissage Humain)
- Métacognition dans les EIAH
- Wikipedia FR Serious Games
- Wikipedia EN Serious games
- Foldit (proteine Serious Game)
- Des images pour la vérité (Serious Game d’Amnistie Intl)
- TARPIN-BERNARD Franck
- INSEAD Encyclopedia : All about Serious Games
- Blog sur les Serious Games (FR)
- Serious Games initiative (EN)
- Le Journal du Net : Comprendre le phénomène des "serious games"
- Blog : Jeux-serieux.fr
- Présentation au format flash sur les Serious Games
Il ne se passe pas un jour sans que l’on accuse Internet de permettre à tout un chacun de s’approprier les idées des autres… Mais comment définir la notion de propriété intellectuelle dans notre monde interconnecté…?
Dès que nous avons posé nos fesses sur un banc d’école, on nous a appris à apprendre ce que d’autres avaient eux-mêmes appris… Ce processus s’est perpétué jusqu’au coeur de nos académies… Pour faire un doctorat, on vous obligera à vous inspirer, en premier lieux, d’auteurs reconnus plutôt que de développer vos propres idées…
Et n’allez pas croire que cela va changer dans le monde professionnel… On y pratiquera intensivement le reverse engineering… autrement dit, l’analyse d’un système pour en rechercher ses principes de conception.
Il est donc évident que l’ADN d’une idée ne peut nous appartenir dans son intégralité, car tous ceux qui ont contribué au développement de notre intellect en sont indirectement les géniteurs… Alors pourquoi ne pas accepter les modèles collaboratifs induits par Internet..?
À l’instar du cerveau, Internet a une certaine plasticité cérébrale… Celle-ci se définissant comme la capacité du cerveau à modifier l’organisation de ses réseaux de neurones, en fonction des expériences vécues par l’organisme… Sur le Net, le cerveau et les neurones étant symbolisés par la masse d’internautes connectés… Qui sont autant de synapses – ou connecteurs – par lesquels l’intelligence transite… L’organisme, lui, étant représenté par la matière à disposition…
Le modèle actuel de construction du savoir est déficient, beaucoup d’entreprises verrouillent des idées avec des brevets… Non pas pour protéger un savoir, mais plutôt pour verrouiller des marchés en laissant ces idées croupir au fond des tiroirs… Il est donc temps de développer de nouvelles réflexions favorisant une utilisation plus directe et plus ouvertes de ce cerveau, aux dimensions planétaire, qu’est Internet.
La télévision à fait son apparition sur les écrans des téléphones mobiles de dernière génération. Ce mode de réception s’appuie sur le standard DVB-H, qui est une adaptation de la télévision numérique terrestre, pour les téléphones mobiles.
Un des avantages du standard DVB-H, c’est qu’il ne faut pas être connecté au Net pour regarder des programmes de télévision sur son mobile. Le signal de réception passant par la voie hertzienne.
Cela dit, toute nouvelle technologie a ces inconvénients :
Né il y a 5 mois, ce service bénéficie d’une couverture encore faible : La réception du signal DVB-H n’est possible qu’à Bâle, Berne, Genève, Lausanne, et Zurich…
Le modèle économique est aussi en cause: 5000 clients DVB-H seulement ont été recensés fin octobre… Il faut dire qu’il n’y a que 5 modèles de téléphones mobiles compatibles DVB-H sur le marché actuellement, et que les chaînes qui étaient gratuites sur la TNT, sont devenues payantes sur le mobile… Ceci en dépit de la faiblesse actuelle des zones de réception…
Malgré cela, le DVB-H représente une opportunité intéressante pour les opérateurs de télécoms. Ils pourraient, par exemple, lancer leurs propres chaînes de télévision sur ce canal exclusivement destiné aux téléphones mobiles… Il en va de même pour les télévisions locales, ce canal de diffusion leur permettrait de fournir à leurs téléspectateurs mobiles, un contenu personnalisé en fonction de leur localisation géographique.
Mais pour que demain, tout le monde regarde la télé sur son mobile, il faudra que les opérateurs puissent densifier leur réseau d’antennes DVB-H, baisser les coûts de réception pour les usagers et inciter les fabricants de mobiles à intégrer le DVB-H dans tous leurs appareils… La partie n’est pas encore gagnée…
Liens en rapport avec le sujet:
- Wikipedia: DVB-H (Digital Video Broadcasting – Handheld)
- This is the official Mobile TV website maintained by the DVB Project Office.
- DVB-H services have been on air in Switzerland since mid-May 2008 as part of the Bluewin TV Mobile service.
- Bluewin TV mobile : Transformez votre NATEL en téléviseur mobile.
- Swisscom : Couverture réseau DVB-H
- Disappointing take-up of Swiss mobile TV
- Télévision mobile: la technologie DVB-H devient le standard européen officiel
Vous avez sûrement entendu, ou lu, qu’un jour, votre frigo, votre machine à laver, ou votre appartement communiqueront avec Internet. Cette vision de l’Internet de demain, que l’on appelle aussi l’Internet des choses ou l’Internet des objets, est déjà en train de se construire… Dans un proche avenir les objets inertes de notre quotidien seront interconnectés et communicants.
Ce changement est basé en partie sur l’amélioration du protocole d’échange d’information sur lequel l’Internet d’aujourd’hui repose : Ce mode d’échange se nomme l’Internet protocole… IP pour les intimes. La version actuelle du protocole IP permet l’utilisation de 4,3 milliards d’adresses IP pour l’ensemble de notre planète. L’adresse IP est l’identifiant numérique unique, utilisé par chaque ordinateur, site web, smartphone, ou tout autre appareil connecté à Internet. Cette évolution du langage Internet, appelée IPv6, permet de créer des milliards de milliards de ces adresses IP. Ce qui, à court terme, permettra aux objets de communiquer les uns avec les autres.
IPv6 va aussi changer la manière dont l’information qui circule sur le Net est transportée. Avec Ipv6, il sera possible pour les opérateurs de télécoms de définir des priorités pour certains types d’information, et de faire payer ce service. Par exemple, si vous voulez être sûr que votre email arrive dans un temps donné, vous devrez passer à la caisse… Utiliser cette nouvelle possibilité remettrait en cause un des principes fondamentaux d’Internet : la neutralité du transport de l’information.
Les informations, quelles qu’elles soient et quelle que soit leur nature… doivent être traitées et transportées de manière identique par les opérateurs. Si ce principe venait à changer, cela créerait une sorte de quart monde de l’Internet… Reproduisant fidèlement les inégalités de notre société.. Heureusement, il y a une chose que l’on n’enlèvera pas aux pauvres, ce sont leurs rêves.
Liens en rapport avec le sujet:
Demain, le « reality show » des élections américaines fera place au verdict des urnes… Pour la première fois, plus de 25% des citoyens américains auront utilisés Internet, soit pour choisir leur candidat, soit pour procéder à son élection…
Un quart de la population des Etats-Unis, ça représente plus de 76 millions d’électeurs… Une belle opportunité pour des fraudeurs…! Ils pourraient être tentés de fabriquer quelques bulletins électroniques, histoire de faire pencher la balance, pour l’un ou l’autre des candidats… D’ailleurs, EPIC, une organisation luttant pour la protection de la sphère privée, estime qu’il existe un risque réel de fraude sur les systèmes de votes électroniques. Cette fondation vient de publier un guide de 43 pages, qui recense les attaques potentielles sur les étapes du processus démocratique et électoral. EPIC affirme que la menace ne se situe pas uniquement au niveau technologique, mais aussi à celui de l’accès à l’information, ou de la prise de décision.
Le panorama des risques est inquiétant : Tromperie sur l’identité et la nature de l’interlocuteur. Envois d’emails diffusant de fausses informations sur les échéances des votations. Attaque des sites officiels de votation… Usurpation de bulletins électroniques par détournement du trafic Internet… Utilisation de la téléphonie sur Internet pour lancer des campagnes de désinformation vers les téléphones fixes et mobiles. Création de faux sites officiels contenant des informations erronées sur les procédures électorales…
EPIC l’a bien compris, c’est en rendant ce type d’information publique et en sensibilisant la population que l’on peut prévenir au mieux ce genre de menaces, et préserver ainsi le potentiel que représente l’e-démocratie.
Cela dit, EPIC n’a pas été jusqu’à mentionner l’utilisation du système législatif, pour briser l’expression démocratique… Pourtant, je suis sûr… à 80%… que c’est possible…
Liens en rapport avec le sujet:
(émission du 31.10.08) Daniel Craig tournant un scène du dernier James Bond à Sienne en Italie [Reuters]C’est l’événement cinématographique de la semaine: le nouveau James Bond est arrivé. Le dernier opus, réalisé par le suisse Mark Forster, sort le 7 novembre. Et le succès devrait être, une fois de plus, au rendez-vous. La mécanique est bien huilée, et le succès semble immuable: car James Bond, c’est une affaire qui marche. Très fort. La plus grande saga de la deuxième moitié du XXe siècle: plus de 40 romans, 22 films. Et quatre milliards de dollars de revenus…
Les années passent, le succès reste. Avec toujours la même recette: de belles femmes, une mission, un méchant, du luxe, une pointe d’humour british… et beaucoup d’absurdités! Comment cette formule fait-elle pour durer? Quelle est la recette du succès? Ce succès est-il éternel… comme les diamants?
James Bond héros mythique, donc. Pourquoi ? Visiblement, même dans les moments creux, on a toujours su réinventer le mythe. Celui-ci a la capacité de s’adapter à toutes les modes… Dernière en date, dit-on, l’écologie… Bond renoncerait même au luxe, à la propreté, et… aux femmes.
Bond peut-il devenir politiquement correct?
Cela dit, Bond peut-il résister à la crise économique?
Car un des imprévus dans la machine bien huilée de l’industrie du film, c’est la crise financière. Et celle-ci peut avoir de sérieuses conséquences sur Hollywood: d’une part pour le financement des films. Mais aussi dans le mode de consommation des spectateurs. Allons-nous, vous et moi, renoncer à quelques plaisirs de divertissement de type cinéma dans les années à venir?
Intervenants:
- Lionel Baier, réalisateur et professeur de cinéma à l’ECAL
- Thierry Spicher, producteur, fondateur de Box Productions et membre de la Commission fédérale du cinéma
- Antoine Duplan, critique cinéma à l’Hebdo
- Stéphane Koch, conseiller en gestion stratégique de l’information
Grand 8, page de l’émission: [lien]
(29.10.08 – 18:33) Octobre 2008 restera dans les annales de l’Histoire comme la première crise financière majeure de ce XXIème siècle, secouant nos certitudes sur la solidité des banques, la stabilité du système financier et le bien-fondé du marché.
Mais dans quelle mesure cette crise provoque-t-elle également une remise en question de nos valeurs sociales, culturelles et éthiques ?
Forum en a débattu ce mercredi soir avec les chroniqueurs extérieurs de notre rédaction : l’anthropologue André Langaney, le sociologue Gabriel Bender, l’économiste Charles Wyplosz, le spécialiste de l’internet Stéphane Koch et la directrice de la Comédie de Genève Anne Bisang.
Page Web de l’émission sur le site de la RSR: rsr.ch